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Questions fréquentes

L’organisation des obsèques soulève de nombreuses interrogations, et nous sommes là pour vous accompagner à chaque étape. Que vous ayez des questions sur les démarches administratives, le choix d’une cérémonie, les options de sépulture ou encore les formalités après les funérailles, cette FAQ a pour but de vous apporter des réponses claires et précises. Notre équipe reste également à votre disposition pour vous guider et vous soutenir dans ces moments délicats.

  • Puis-je être inhumé chez moi, dans mon jardin ?

    En France, il est interdit d’enterrer une personne dans son jardin ou sur une propriété privée, sauf dans des conditions très spécifiques. La loi prévoit que les inhumations doivent avoir lieu dans le cimetière de la commune où vivait le défunt ou la commune où il est décédé.

    Toutefois, l’inhumation sur une propriété privée est possible uniquement si la parcelle appartient à la famille et si la tombe est située à une distance minimale de 35 mètres des habitations, de l’eau potable, des voies publiques et des cours d’eau. Cette pratique est extrêmement rare et nécessite une autorisation spéciale de la mairie et des autorités sanitaires locales. Une dérogation exceptionnelle doit être obtenue. 

  • Quelle procédure en cas d’obstacle médico-légal ?

    Un obstacle médico-légal peut survenir dans les situations suivantes :

    Décès suspect ou violent ; si le décès est suspect, non naturel ou violent (accident, homicide, suicide etc..), il peut y avoir une enquête médico-légale pour déterminer la cause du décès.

    Suspicion d’une infraction ; parfois une enquête est ouverte si des éléments laissent penser à une infraction. Attention, cela peut empêcher une inhumation ou une crémation dans le délai légale et rallonger le temps.

    En cas d’obstacle médico-légal, le Procureur de la République doit être informé et peut ordonner une enquête voire une autopsie. Si l’autopsie est ordonnée, les pompes funèbres et la famille doivent attendre le rapport du médecin légiste avant de pouvoir organiser les obsèques. Les pompes funèbres sollicitées par la famille devront alors attendre un document qui s’appelle « permit d’inhumer ». Sans la récupération des ce document, les obsèques ne peuvent pas avoir lieu.

    Le respect des délais légaux est crucial, si le décès fait l’objet d’un obstacle médico-légal, l’inhumation ou la crémation ne pourra être réalisée avant que toutes les démarches légales nécessaires ne soient accomplies. Parfois il se peut que la crémation du défunt soit interdite.

    Le conseillé funéraire est là pour rassurer et accompagner la famille durant tout ce processus et gérer toutes les questions administratives et réglementaires avec les divers professionnels en lien avec la prise en charge du défunt. 

  • Comment puis-je habiller le défunt ? quels vêtements doit-il porter ?

    L’habillement du défunt doit respecter les souhaits de la famille e respecter la dignité du défunt.

    La famille choisie généralement les vêtements que le défunt va porter. Cela peut-être des vêtements du quotidien, une tenue qu’il aimait bien porter ou symbolique aux yeux de la famille et qui le représentait.

    Il n’y a pas de règles strictes concernant le type de vêtements pour la crémation ou l’inhumation. Dans certains cas, des vêtements simples ou un linceul peuvent être utilisé, selon les convictions religieuses et les croyances de la famille et du défunt.

  • Quelle différence entre concession pleine terre et caveau ?

    Une concession pleine terre est un espace dans un cimetière ou le défunt est inhumé directement dans le sol, à même la terre, sans infrastructure supplémentaire. Cet emplacement peut être prévu pour un défunt (fosse individuelle) ou pour 2 ou 3 défunts, selon la réglementation de la commune qui gère le cimetière.

    Un caveau est une structure souterraine maçonnées, conçue pour accueillir un ou plusieurs cercueils, selon la demande de la famille. Il offre une protection contre les intempéries et les risques de dégradation du terrain. Le caveau est un choix plus couteux mais peut permettre à plusieurs membres d’une même famille d’être inhumer dans le même emplacement.

  • Suis-je obligé de prévoir un monument funéraire sur un emplacement au cimetière ?

    Non, vous n’êtes pas obligé d’acheter un monument funéraire. La loi Française n’impose pas l’installation d’un monument mais certaines communes peuvent avoir des règlements de cimetière qui stipulent qu’un emplacement doit être délimité.

  • Quel délai pour inhumer ou crématiser ?

    En France, le délai pour inhumer ou crématiser un défunt est compris entre 24 h et 6 jours, après le décès. Ce délai peut être prolongé dans certaines situations, comme une demande particulière et justifiée de la famille ou encore dans le cadre d’une autopsie. Le conseiller funéraire a pour mission d’accompagner la famille dans cette organisation.

  • Quelle est la différence entre une toilette et un soin de conservation ?

    La toilette funéraire et le soin de thanatopraxie sont deux interventions effectuées sur le défunt, mais elles diffèrent par leur objectif et leur nature.

    La toilette funéraire : Il s’agit d’une opération consistant à laver et à préparer le corps du défunt avant les obsèques. Elle a pour but de respecter la dignité du défunt, en le nettoyant et de le présenter de façon digne à la famille. Cette toilette est effectuée sans intervention chimique ou invasive.

    Le soin de thanatopraxie : Ce soin est plus approfondi et consiste en une préservation du corps pour ralentir sa dégradation avant l’inhumation ou la crémation. Il implique l’utilisation de produits spécifiques pour la conservation (désinfection, traitement des tissus) et l’injection de solutions afin de fixer et de préserver le corps. Ce soin peut durer plusieurs heures et est effectué par un thanatopracteur formé.

  • Quelle est la différence entre certificat de décès et acte de décès ?

    Le certificat de décès est un document médical établi par un médecin pour attester officiellement du décès d’une personne. Il mentionne la cause du décès et doit être signé par le médecin ayant constaté la mort.

    L’acte de décès, quant à lui, est un document administratif délivré par la mairie, qui consigne le décès dans les registres de l’état civil. Il peut être obtenu par les proches du défunt pour accomplir diverses démarches, après le décès.  L’acte de décès est donc la version officielle et légale du décès, alors que le certificat de décès est le premier document médical attestant du décès.

  • Un cercueil est-il obligatoire ?

    En France, un cercueil est obligatoire pour toutes les inhumations, comme pour les crémations.
    Pour une inhumation, le défunt doit être placé dans un cercueil avant d’être enterré dans un cimetière. Le cercueil sert à assurer la dignité du défunt et à protéger le corps durant le processus d’inhumation.

    Concernant la crémation, le cercueil reste obligatoire.

  • Peut-on conserver les cendres chez soi ?

    Depuis la loi du 19 décembre 2008 il est interdit de conserver les cendres d’un défunt à domicile en France, sauf dans certaines situations très spécifiques. La loi a été mise en place pour garantir un traitement respectueux des cendres et éviter des dérives.

  • Quelle est la différence entre une inhumation et une crémation ?

    En France, l’inhumation et la crémation sont les deux seuls choix proposés aux familles après un décès. Elles diffèrent par le processus et les choix qui y sont associés.

    l’Inhumation : Il s’agit de l’enterrement « traditionnel » du défunt, dans un cercueil, généralement dans une sépulture située dans un cimetière. Le corps est placé dans une concession ; un caveau ou une fosse pleine terre, et peut être précédé d’une cérémonie religieuse ou civile selon les souhaits du défunt et de sa famille.

    La crémation : Elle consiste à crématiser le corps d’une personne, préalablement placée dans un cercueil (obligatoire en France) dans un crématorium. Les cendres du défunt, sont ensuite récupérées et sont conservées dans une urne funéraire, qui peut être dispersées dans un lieu choisi par la famille (espace au cimetière ou en pleine nature), déposée dans une sépulture existante, un caveau/concession terre ou scellée sur le monument, déposée dans une jardin/cinéraire – cavurne – columbarium, selon les volontés du défunt et de sa famille.

  • Quelle est l’origine du mot « croque mort » ?

    Ce terme est utilisé depuis des siècles par la population. Les « croque-morts », même si leur terme peut prêter à confusion, ne croquent pas les morts. Autrefois, la coutume pour vérifier si une personne était bien morte était de « croquer » son gros orteil. Mais son origine ne viendrait pas de ça et cette pratique n’est plus répandue. Elle fait référence à l’utilisation de crochets pour manipuler les corps, notamment pendant les épidémies, afin de limiter les contacts physiques. Cette expression imagée est restée dans le langage courant pour désigner les professionnels funéraires.